



Comment se souvenir de son enfance ? Comment redécouvrir son passé ? Quelle partie de son histoire changerait-on si on le pouvait ?
Certes Jirô Taniguchi n’est pas thaïlandais, et même si notre Blog est consacré à la Thaïlande, en soutenant les enfants du Refuge, nous évoquons l’enfance et ce qui peut lui être volé.
C’est en revenant peut être à Mae Rim pour saluer Stephane et Phikun que Teuy, Thidarat et les autres, se souviendront de ces moments de sérénité, de cette sensation sécurisante, et des bonheurs qu’elles y auront vécu.
Elles sentiront battre leur cœur un peu plus fort, la gorge nouée, elles retiendront des larmes, elles pourront rire de ne plus reconnaitre le paysage.
D’autres enfants auront pris leur place.
D’autres enfants qui sont aussi par le lien du cœur des frères et des sœurs.
Combien de frères, combien de sœurs Stephane et Phikun auront-ils unis ? Et de combien d'enfants seront ils les parents?
Alors, dans ce chemin qui mène au lieu de son enfance, Jirô Taniguchi, né en 1947 au Japon, dessinateur d’albums introspectifs et brillants, nous montre pourquoi ne pas faire demi-tour.
Il nous parle de ce temps suspendu, de cette légèreté et de cette interrogation sur la vie. Il nous fait nous demander, en tant qu’adulte, "qui nous sommes en réalité pour nos enfants".
Texte: Dominique
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